jeudi 5 mai 2011

Le (tour du) monde du silence

Pas un mot sur ce blog depuis presque un mois. Le Cambodge passé à l'as et le Vietnam itou.

Trop de choses à faire. Découvrir les pays, bien sûr, visiter les sites, se balader, flâner au hasard des rues, apprendre des rudiments de langage, l'histoire et la culture locale, essayer des plats inconnus. Ce pour quoi le voyage est fait.

Mais tout ça implique des à-côtés chronophages. Il faut trouver des hôtels, réserver des billets, comparer les prix, errer pour choisir un restau accueillant, un café agréable, se mettre d'accord sur un planning qui sera de toute façon modifié. Sans compter le temps passé dans les transports : tuk-tuks, xe-om*, taxis, bus, avions... Quand il ne faut pas poireauter dans une ambassade pour obtenir un visa.

Et puis il y a les enfants : s'en occuper, les occuper, les convaincre, canaliser leur énergie, les recadrer demande, encore plus qu'à la maison, beaucoup de disponibilité. Il faut réussir à caser l'école dans tout ça, compter avec leur fatigue, leur besoin de bouger ou de se reposer.

Enfin, des amis et de la famille nous ont rejoint au cours du voyage. Ce qui nous fait très plaisir et apporte une bouffée d'air salutaire à notre quatuor. Mais n'est guère propice à l'isolement nécessaire à l'écriture d'un blog.

Nous retrouvons notre "solitude" dans quelques jours pour la deuxième partie de notre séjour au Vietnam et nous allons moins bouger, un peu plus nous poser. A partir de là, ce blog va reprendre vie. J'espère.

* xe-om, littéralement "véhicule où l'on enlace". Pas des baisodromes à roulettes, mais des cyclomotoristes qui vous trimballent et que l'on est sensé tenir à plein bras.

3 commentaires:

  1. t'inquiète Calou, on se doute bien de tout ce que tu as à gérer et on te xe-om tous chaleureusement ;-)

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  2. Ouf ! On commençait à s'inquiéter. On se demandait si vous n'aviez pas été pris en otages par des rebelles Karen, mordus par des dragons du Komodo (il paraît que ces animaux, peu commodes, ont les dents tellement sales que même si on leur échappe, une seule morsure suffit à provoquer la mort). Certains disaient aussi que vous aviez loué une coquette villa à Abbottabad. Nous voilà rassurés.
    Bises
    Olivier (Mialet)

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  3. C'eût peut-être été préférable.

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